Le français Paul Magnier s’est imposé au sprint sur la 92ème édition du Grand Prix de Fourmies. À seulement 21 ans, le coureur de la Soudal Quick-Step signe une victoire marquante, confirmant sa saison déjà impressionnante.
Dès les premiers kilomètres, une échappée de cinq coureurs, dont le Roubaisien Célestin Guillon, s’est extirpée du peloton. Leur aventure a animé une bonne partie de la journée, sans jamais creuser un écart décisif. Les équipes de sprinteurs, conscientes du terrain favorable à un final groupé, ont toujours maintenu la pression. À l’approche des 30 derniers kilomètres, le peloton s’est resserré, la chasse s’est accélérée et l’échappée a été reprise peu avant l’emballage final. Dès lors, la bataille des trains de sprinteurs s’est engagée.
Idéalement placé à l’approche du sprint final, Paul Magnier a jailli à environ 300 mètres de la ligne en résistant au retour de Pavel Bittner (PicNic PostNL), qui doit se contenter de la deuxième place, tandis que Yevgeniy Fedorov (XDS Astana Team) complète le podium. Milan Fretin (Cofidis) termine au pied du podium et Dylan Groenewegen (Jayco-Alula), pourtant favori annoncé, doit se satisfaire de la cinquième place.
Ce succès n’est pas anodin pour Paul Magnier qui devient le premier Français à remporter le Grand Prix de Fourmies depuis huit ans. Il confirme ainsi son statut de nouvelle figure du sprint tricolore. Avec six victoires déjà cette saison, il s’installe parmi les valeurs sûres du peloton international.
Au classement général de la Coupe de France, Clément Venturini conserve pour l’instant son maillot de leader, mais Paul Magnier se rapproche dangereusement. Cette victoire nordiste pourrait peser lourd dans le dénouement final de la compétition.
Photos Marie VANING / LNC
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