PARIS-ROUBAIX 2022 VAN BAARLE SORT DE L’ENFER DU NORD

VAN BAARLE SORT DE L’ENFER DU NORD

La 119e édition de Paris-Roubaix, disputée sous le soleil d’un dimanche de Pâques, a été marquée par des mouvements d’ampleur dès le premier tiers de la course, plaçant par exemple de nombreux favoris en position de chasseurs pour reprendre place dans la bataille pour la gagne. Ce n’était pas le cas de Dylan van Baarle, dont la formation Ineos Grenadiers avait précisément orchestré la cassure originelle. Il a remporté cet enfer du Nord en solitaire.

Le Néerlandais a résisté à toutes les initiatives en tête de course et finalement parvenu à surprendre à 19 kilomètres de l’arrivée le remuant Matej Mohoric. Arrivé en solitaire sur le vélodrome, Van Baarle a su éviter les pièges de la poussière et prendre toute la lumière alors qu’il est souvent missionné comme équipier sur les courses par étapes. Cette fois-ci, après avoir obtenu la médaille d’argent des championnats du monde derrière Julian Alaphilippe à Liévin, après s’être classé également 2e sur le Tour des Flandres derrière Mathieu Van der Poel, il remporte à 29 ans son premier monument du cyclisme. Le podium est complété au sprint par Wout van Aert et Stefan Küng. Le Nordiste Adrien Petit finit à la 6e place et Laurent Pichot 8e.

LA DÉCLA D’ADRIEN PETIT
(Intermarché – Wanty – Gobert Matériaux), 6e

» Je suis vraiment content. J’étais malade au Tour des Flandres, j’ai eu la grippe. Je n’ai pas de regrets car j’ai donné le meilleur. Je me suis bien entendu avec Laurent Pichon, ce qui nous a permis de revenir. Sur le vélodrome, j’ai rarement été battu donc j’étais confiant pour le sprint. J’ai déjà fait 9e, 10e, je ne suis pas très loin à chaque fois, je me rapproche. »

LA DÉCLA DE LAURENT PICHON (Arkéa-Samsic), 8e

» Ce n’est que mon deuxième Paris-Roubaix à 35 ans. Je voulais absolument finir parce que je n’y étais encore jamais arrivé. Je suis content de ma course. »