Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) a livré une véritable démonstration de force, mercredi, pour remporter la 89e édition de La Flèche Wallonne. Déjà vainqueur en 2023, le Slovène a de nouveau dompté le redoutable Mur de Huy, s’imposant cette fois avec autorité à 500 mètres de la ligne, après une course exigeante marquée par des conditions météorologiques difficiles. Quatre Français se sont illustrés dans le Top 11 : Kévin Vauquelin (Arkéa B&B Hotels), 2e, Lenny Martinez (Bahrain Victorious), 4e, Romain Grégoire (Groupama-FDJ), 7e, et son coéquipier Guillaume Martin-Guyonnet, 11e.
Portant le maillot arc-en-ciel de champion du monde, Pogacar entre un peu plus dans l’histoire en devenant le quatrième coureur à s’imposer au sommet de Huy avec cette tunique, après Claudy Criquielion (1985), Cadel Evans (2010) et Julian Alaphilippe (2021). Il est aussi le premier vainqueur sortant du Tour de France à triompher sur cette classique ardennaise depuis Bernard Hinault en 1983 — à l’époque où l’arrivée venait tout juste d’être déplacée en haut du Mur. Derrière lui, Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels) prend une nouvelle fois la deuxième place, comme en 2024, tandis que Tom Pidcock (Q36.5) complète le podium.
« Les conditions étaient vraiment dures aujourd’hui, on a beaucoup souffert. Je suis surpris que personne n’ait suivi mon attaque — aucun coureur n’a réagi. Je suis épuisé, le final a été extrêmement exigeant, c’est probablement le kilomètre le plus dur de la saison. J’ai déjà terminé deux fois deuxième ici, alors cette victoire a une saveur particulière. Avec Quick-Step Soudal, on a roulé à bloc. Personnellement, je préfère gagner avec une belle marge qu’au sprint. Maintenant, j’ai trois jours pour récupérer avant dimanche. La saison est longue et je n’ai pas couru partout, mais elle reste très intense. »
« J’ai réussi à bien me placer dans la roue des meilleurs au pied du mur, c’était primordial. J’ai vu Ben Healy et Pogacar commencer à accélérer. Grâce à mon expérience de l’an dernier, j’ai su rester lucide : il ne fallait pas partir trop tôt. Une fois que Tadej a lancé son attaque, j’ai fait mon effort à moi, sans penser à lui, ni à ceux derrière. J’ai vu que Ben Healy et même Remco commençaient à coincer. Je ne voulais pas répéter l’erreur de l’année passée. J’ai lancé mon effort de plus loin et donné tout ce que j’avais. Je voulais cette deuxième place, vraiment. Je ne me suis même pas retourné, j’avais trop peur que ça revienne. C’était court, mais tellement long en même temps. L’an dernier, il faisait un froid glacial. Cette année, même si on a eu de la pluie, c’était beaucoup plus supportable. Il y a eu des averses et un peu de froid, mais franchement, par rapport à certaines courses du début de saison, ce n’était pas si mal. Ce n’était pas agréable, mais pas loin. Et la pluie, ça ne me dérange pas, au contraire, ça peut même m’aider. Grâce à l’expérience de l’an passé, j’étais bien préparé. »
Photos Fred VDB et A.S.O
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