Après un Grand Départ 2025 inoubliable à Lille et dans le Nord de la France, marqué par un immense engouement populaire tout au long des étapes, le Tour de France 2026 s’apprête à écrire un nouveau chapitre, plus au sud et sur les 5 massifs montagneux de l’hexagone. Le rideau s’est levé à Paris, devant plus de 3 500 invités ce jeudi 23 octobre d’une 113e édition que se déroulera au départ de Barcelone du 4 au 26 juillet.

Les coureurs de la 113e édition pourront admirer la Sagrada Familia pour la présentation des équipes à Barcelone. Le Grand Départ catalan débutera sur les hauteurs de Montjuïc, théâtre olympique en 1992, avec un chrono par équipes façon Paris-Nice, suivi d’une étape explosive pour puncheurs. La montagne se profilera très vite avec des arrivées aux Angles (3e étape) et à Gavarnie (6e étape). Six premières étapes, six scénarios différents : le ton est donné.
Après une bataille dantesque à Pau, les sprinteurs se disputeront les bouquets à Bordeaux, Nevers ou Chalon-sur-Saône. Entre deux sprints, les chasseurs d’échappées auront leur terrain de jeu à Ussel ou Belfort, tandis que les grimpeurs retrouveront les grands espaces du Cantal et du Lioran, avant de plonger dans le Jura et les Vosges. Le week-end du Markstein et du Plateau de Solaison s’annonce décisif : les favoris n’auront plus le droit à l’erreur.

Le seul contre-la-montre individuel, autour du Lac Léman (16e étape), pourrait redistribuer les cartes avant un bouquet final taillé pour les grimpeurs. Les étapes d’Orcières-Merlette (18e) et surtout le duo Alpe d’Huez – col de Sarenne (19e et 20e) offriront des dénivelés vertigineux : 5 600 mètres de grimpée, un record !
Et quand on pense que c’est fini… le Tour garde encore un dernier clin d’œil à Paris : les Champs-Élysées ne se mériteront qu’après trois ascensions de la Butte Montmartre. Une conclusion aussi symbolique que spectaculaire pour un Tour 2026 promis aux émotions XXL.
Photos Fred VDB






