Roland-Garros 2025 : Du Play In de Lille à la terre battue parisienne

L’édition 2025 de Roland-Garros a brillé avec la plus longue et la plus passionnante finale de son histoire entre l’Italien Sinner et l’Espagnol Alcaraz. Et au bout de 5h29 d’un combat entre les deux meilleurs joueurs du monde, Alcaraz signe une seconde victoire historique dans le Grand Chelem parisien. Dans l’ombre des projecteurs, plusieurs joueurs Français et étrangers, que l’on rencontre sur le circuit Challenger comme le Play In Challenger de Lille, ont animé le tournoi avec panache, promesses… ou frustration. 

Jannik Sinner, numéro un mondial, a entamé sa campagne à Roland-Garros 2025 avec une victoire convaincante au premier tour contre le Français Arthur Rinderknech, le vainqueur 2024 du Play In Challenger lillois. L’Italien s’est imposé en trois sets : 6-3, 6-4, 6-2, en 1h45 de jeu sur le court Philippe-Chatrier. Dès le début du match, Sinner a imposé son rythme, dominant Rinderknech avec une grande efficacité au service et une précision remarquable dans ses frappes. Malgré une tentative de résistance du Français dans le deuxième set, Sinner a maintenu sa supériorité pour conclure la rencontre sans concéder de set. Après le match, Sinner a exprimé sa satisfaction quant à sa performance : « Je suis content de la manière dont j’ai joué aujourd’hui. Arthur est un joueur talentueux, et c’était important de bien commencer le tournoi.»

Le Boulonnais Térence Atmane a fait ses débuts à Roland-Garros contre Richard Gasquet. Malgré une défaite en quatre sets (6-2, 2-6, 6-3, 6-0), Atmane a montré de belles promesses pour l’avenir. Pas encore prêt pour faire trembler les murs, mais le potentiel est bien là, surtout si le joueur Boulonnais se montre un peu plus serein et maîtrise ses émotions. Benjamin Bonzi, quant à lui, a remporté son premier match de qualification contre Hugo Dellien, mais s’est incliné au tour suivant face à Jozef Kovalik (6-3, 6-2) : « C’est très dur, je me suis fait rouler dessus du début à la fin. Je n’ai jamais trouvé de solution. Il y a des moments durs mais ça va revenir. J’ai ce qu’il faut pour relever la tête et m’en sortir. »

Invité par les organisateurs, Valentin Royer a offert une vraie bataille contre Daniel Elahi Galán. Une défaite en cinq sets (6-4, 3-6, 6-3, 4-6, 6-3), certes, mais un gros mental et de l’envie. À 20 ans, il laisse entrevoir un avenir intéressant.  Luca Nardi a atteint le deuxième tour de Roland-Garros, s’inclinant face à un adversaire mieux classé. Son jeu agressif et sa combativité ont été salués par les observateurs. Encore un peu vert, mais clairement dans le bon wagon.  Et là… BOOM. Matteo Gigante, 22 ans, issu des qualifications, tape Stefanos Tsitsipas au deuxième tour (6-4, 3-6, 7-6, 6-2). «C’est incroyable, je n’aurais jamais imaginé battre un joueur comme Tsitsipas ici.» L’Italien s’arrête au tour suivant, mais il a marqué les esprits à Paris.