Dans un Bollaert-Delelis copieusement garni pour cet ultime match de préparation, face à un adversaire européen de haut niveau, un champion du monde impatient de retrouver les pelouses françaises faisait ses premiers pas. Le décor était planté pour l’entrée en scène de Florian Thauvin sous le maillot lensois, face au RB Leipzig. Et le scénario a dépassé toutes les attentes.
À peine quelques secondes après avoir foulé la pelouse, Thauvin a montré pourquoi le RC Lens a misé sur lui. Servi côté gauche, il a effacé son vis-à-vis d’un geste plein de malice avant de déposer un centre millimétré au second poteau. La tête victorieuse qui a suivi a non seulement fait exploser les tribunes, mais aussi validé la victoire 2-1 face à une formation allemande réputée pour sa rigueur défensive.
Un joueur qui change le rythme
Ce n’était pourtant qu’un match amical, mais l’effet fut immédiat : percussion, justesse technique et envie communicative. Thauvin n’a pas seulement offert une passe décisive, il a insufflé un élan offensif qui a dynamisé toute l’équipe. Ses coéquipiers, galvanisés par cette entrée tranchante, ont semblé retrouver l’inspiration des grandes soirées européennes, et le public, déjà conquis, a vibré comme aux plus belles heures.
Un symbole du projet lensois
Son arrivée s’inscrit dans un mercato ambitieux, destiné à maintenir le club artésien dans le haut du tableau. Revenu en France après ses expériences au Mexique et en Italie, Thauvin apporte non seulement son expérience au plus haut niveau, mais aussi ce supplément de personnalité dont le vestiaire aura besoin. Un véritable guide sur lequel Pierre Sage, le nouveau coach lensois, pourra compter comme relais sur et en dehors du terrain.
Une première qui en appelle d’autres
Ce baptême Sang et Or ne pouvait guère être plus réussi. Entre la qualité de son premier ballon, l’enthousiasme des supporters et la promesse d’une saison pleine, Florian Thauvin a déjà marqué les esprits. Si ce match face à Leipzig n’était qu’un échauffement, il donne le ton d’une collaboration qui pourrait rapidement devenir l’une des plus belles histoires de la saison artésienne.
Photos Laurent SANSON
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